Dans un monde du travail en pleine mutation, la fierté d’appartenance s’impose comme un marqueur stratégique pour retenir, engager et mobiliser les équipes. Bonne nouvelle : 67 % des salariés se disent fiers de leur entreprise (Ifop pour le Medef, 2021). Mais derrière ce chiffre global, les attentes changent : les talents veulent s’aligner sur les valeurs et engagements concrets de leur employeur.
C’est là que la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) entre en jeu. Si plus de 80 % des grandes entreprises ont formalisé une stratégie RSE, celle-ci reste pourtant encore souvent éloignée du terrain, perçue comme une contrainte et non comme un moteur de sens collectif.
Et si la fierté d’appartenance était le chaînon manquant pour activer la RSE autrement ? Quand elle est vécue, co-construite, partagée, la RSE devient un levier puissant de rétention, d’engagement et de performance. On vous vous en dit plus dans cet article...
Fierté d’appartenance : une attente forte, un levier RH sous-estimé
Le sentiment d'appartenance est un pilier de l'engagement au travail. Il influence directement la motivation, la collaboration et la fidélité des collaborateurs.
Selon l’Anact (2022), 4 salariés sur 10 envisageraient de changer d’emploi pour un travail porteur de davantage de sens. Et 70 % se déclarent plus loyaux envers une entreprise engagée sur les enjeux sociétaux (Cone Communications, 2016).
Autrement dit : la fierté d’appartenance agit comme un rempart contre le désengagement, le turn-over ou le quiet quitting. Pourtant, dans de nombreuses entreprises, elle n’est alimentée qu’à travers quelques temps forts institutionnels (bilan annuel, événements corporate, campagnes internes). Le reste du temps ? Elle est rarement entretenue, voire souvent négligée.
RSE : un moteur de sens, encore trop déconnecté du terrain
De son côté, la RSE a le pouvoir de redonner du sens au quotidien professionnel. Lorsqu'une entreprise s’engage pour des causes sociétales ou environnementales, elle permet à ses collaborateurs de s’identifier à des valeurs fortes. Et c’est ce qui nourrit une motivation intrinsèque, et une vraie fierté de contribution.
Selon le cabinet Mercer (2022), 96 % des salariés attendent de leur employeur un programme RSE à impact, notamment sur les sujets sociaux, environnementaux, d’équité et de diversité. En clair : ils ne veulent pas de promesses, mais des preuves.
Or, 55 % des salariés ne se sentent pas réellement impliqués dans la démarche RSE de leur entreprise (Baromètre Beeshake x Act For Now, 2024). Ce manque d’inclusion crée un décalage éthique. Comme le souligne The Conversation, les collaborateurs évaluent aujourd’hui leur entreprise sur des critères moraux : ils veulent être fiers de contribuer à un projet qui agit vraiment pour le bien commun — pas simplement en façade.
Résultat : une stratégie RSE perçue comme opportuniste ou incohérente affaiblit la fierté d’appartenance au lieu de la renforcer. Une occasion manquée, quand on sait que la RSE peut devenir un puissant vecteur de sens, de reconnaissance et de mise en mouvement. À condition d’être concrète, visible et incarnée par les équipes.
RSE et appartenance : quand l’entreprise devient plus qu’un lieu de travail
Ce qui fait la différence ? La manière dont la RSE est vécue au quotidien. La fierté d’appartenance ne naît pas d’un discours : elle émerge lorsque les collaborateurs peuvent s’engager à leur échelle et constater l’impact tangible de leurs actions.
Un exemple inspirant : depuis 2011, Maisons du Monde invite chaque année des salariés à participer à des voyages solidaires en immersion auprès des 23 associations soutenues par sa fondation. L'objectif : contribuer à des missions à fort impact social et environnemental (reforestation, reconstruction, éducation). 229 collaborateurs ont d’ores et déjà vécu cette expérience unique au cœur de la politique RSE de l’entreprise. Un dispositif puissant, vécu comme un marqueur d’engagement et un vecteur d’unicité, selon la DRH Retail International de l’enseigne.
Ce type d’initiative crée une fierté authentique, durable et incarnée. Car plus la RSE est alignée avec les valeurs individuelles et les missions quotidiennes, plus elle renforce le sentiment de cohésion. Elle devient alors un pilier culturel de l’entreprise, et non un projet périphérique.
RSE et fierté d’appartenance : 5 leviers concrets pour transformer l’intention en expérience collective
Envie de faire de la RSE un moteur de fierté interne ? Voici 5 leviers activables pour renforcer durablement le sentiment d’appartenance au sein de votre entreprise :
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1- Co-construire une stratégie RSE incarnée
Impliquer les salariés dès la définition des engagements, c’est déjà activer une culture de la responsabilité partagée.
À tester :
- Baromètres internes, sondages participatifs, boîtes à idées
- Ateliers d’intelligence collective sur les causes prioritaires
- Comités d’ambassadeurs RSE (multi-sites, multi-métiers)
👉 Plus la RSE est pensée avec les collaborateurs, plus ils s’y reconnaissent. Ce n’est plus “la stratégie de l’entreprise”, mais leur projet collectif.
2- Intégrer la RSE au parcours collaborateur
Pour nourrir la fierté d’appartenance dans la durée, la RSE doit s’inviter dans les moments clés de la vie en entreprise. À intégrer :
- Capsules RSE dans l’onboarding
- Objectifs d’équipe à impact (ex. : éco-gestes, engagement local)
- Valorisation des engagements lors des entretiens annuels
👉 On ne s’attache pas à une entreprise pour ses déclarations RSE, mais pour ce qu’on y vit au quotidien.
3- Faire vivre la RSE à travers des expériences collectives
La fierté d’appartenance se construit dans l’action partagée. À activer :
- Défis d’équipe autour de la sobriété numérique, de la mobilité douce ou du don solidaire
- Journées d’engagement collectif (Octobre Rose 🌸, Clean Walk, collecte de jouets…)
- Programmes immersifs type voyages solidaires
👉 Ces moments renforcent la cohésion, la fierté et la connexion au collectif.
4- Rendre l’impact concret visible et inspirant
Les salariés veulent voir que leur engagement fait la différence. Cela passe par une communication humaine et incarnée :
- Indicateurs accessibles et motivants (ex. : km éco-parcourus, heures de bénévolat, kilos de déchets collectés…)
- Témoignages de collaborateurs engagés (écrits, vidéo, shout-outs)
- Storytelling inspirant qui relie actes individuels à résultats collectifs
👉 Quand l’impact concret est visible et célébré, il génère une boucle positive d’engagement.
5- Mesurer autrement pour mieux activer
La fierté ne se mesure pas seulement avec des KPIs classiques. À suivre aussi :
- Le taux de fierté d’appartenance dans les baromètres internes
- Le taux d’envie de recommencer (après une action RSE)
- L’eNPS et l’engagement émotionnel autour de vos initiatives
- Le taux de participation volontaire aux actions RSE
👉 Ce sont ces signaux faibles, qualitatifs mais puissants, qui reflètent une RSE réellement vécue.
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En pratique : comment passer à l’action dès à présent ?
Voici 5 actions concrètes à intégrer sans plus attendre dans votre plan RH et RSE :
✅ Planifiez une activité RSE collective par trimestre
✅ Créez un comité de collaborateurs ambassadeurs
✅ Ajoutez une question sur la fierté dans votre baromètre social
✅ Intégrez une capsule RSE dans chaque parcours d’onboarding
✅ Rythmez vos temps forts RSE dans le calendrier RH & com interne
Les bénéfices visibles (et mesurables)
Quand la RSE devient un vecteur de fierté d’appartenance, les impacts dépassent largement le cadre RH. Concrets, durables et souvent mesurables, ils touchent autant l’humain que la performance globale :
- Engagement et motivation en hausse : une fierté bien ancrée booste l’implication au quotidien.
- Turn-over atténué : des collaborateurs fiers sont plus enclins à rester, à contribuer et à recommander leur entreprise.
- Image employeur renforcée : une entreprise alignée entre discours RSE et vécu interne inspire confiance, attire mieux, fidélise plus — et améliore sa marque employeur.
- Performance globale : selon Les Échos, les entreprises les plus engagées en RSE sont aussi les plus performantes et les plus innovantes.
Conclusion : et si la fierté d’appartenance devenait le moteur de votre démarche RSE ?
Vous l'aurez compris, la fierté d’appartenance ne se décrète pas : elle se vit, se construit, et se met en mouvement. Quand elle s’ancre dans une RSE concrète, co-construite, incarnée et mesurable, elle transforme les bonnes intentions en culture d’appartenance durable.
Chez United Heroes, nous sommes convaincus que le capital humain est une force active : le levier pour faire émerger des organisations engagées, cohésives et mobilisatrices. 👉 En activant la fierté via la RSE, donnez du sens à l’action collective, et transformez votre stratégie en mouvement durable.
💡Prêt·e à activer votre démarche RSE et à renforcer la fierté d’appartenance dans votre entreprise ? United Heroes vous accompagne via des initiatives RSE engageantes, concrètes et fédératrices. Contactez-nous ici !
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